Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

blog de David et Emmanuelle

Archives
11 novembre 2011

THE END

On quitte le Brésil ce soir après 4 mois avec beaucoup de souvenirs, les brésiliens très agréables qui savent vivre c’est d’ailleurs un des motifs qui nous a décidé à poursuivre tout notre voyage dans ce même pays et on est content de leur laisser le riz et les haricots qu’ils mangent à tous les repas !

Un petit clin d’œil au Paraguay où nous sommes restés 1 mois qui nous a également plu et un voyage complètement différent du Brésil. Les aventures, la débrouille, prendre son temps, les imprévus sont les caractères de ce pays qui propose des paysages aussi diversifiant que celui du Brésil et bien plus petit (21 fois) avec les perroquets et toucans au-devant de la scène. Leur langue indienne le « guarani » qu’on ne comprenait pas mais qu’on aimait écouter.

Un grand merci à tous nos fidèles lecteurs (trices) et pour les commentaires toujours appréciés! Palme d'or à la maman d'Emmanuelle et à Jessie. 

Et maintenant en route pour la Nouvelle Zélande, en passant par la Nouvelle Calédonie. Le voyage continue … mais pas le blog ! : )  : )

P1110322

Publicité
11 novembre 2011

Alter do Chão – 9 au 11 novembre 2011

On termine notre voyage de 5 mois avec 1 semaine à Alter do Chão le long du rio « Tapajos » qui se rejette dans l’Amazone.

Alter chao1

Alter chao2

amis

amis

fleuve tapajos

fleuve Tapajos

L’eau est bleue et chaude avec des plages de sable blanc, la détente est assurée. Depuis la place, on voit « l’Ilha do Amor » que l’on rejoint tous les jours à pied pour s’y baigner comme il fait très chaud ou on reste à l’ombre des manguiers. Balade en kayaks pour rejoindre « l’Igarapé do Macaco» et profiter de l’eau fraîche et transparente.

P1110205

P1110300

11 novembre 2011

Ajout album n°3

5 nouveaux et derniers CHARLIE à trouver.

11 novembre 2011

FLONA do Tapajós - 3 au 6 novembre

Après une nuit d’hamac à bord du « São Barnabeu », nous voici à Santarém.  On part directement sur Alter do Chão où on retrouve nos amis de bateau et on organise une excursion dans la forêt du « Tapajós ».

On part avec Fred et JP pour 3 jours dans la communautée indienne de « Jamaraquá » dans la famille Bata. Le père Iracildo, la mère Socorro et leurs 14 enfants (de 31 ans à 4mois) : Iracelma, Ivanilda, Izana, Iranice, Iône, Ildo, Igor, Iracildo, Idelmar, Iracilda, Inglity, Iracélia, Izanilda et Solange.

une partie de la famille

une partie de la famille (difficile de réunir tt le monde)


On installe les hamacs dans un faré en feuilles de palmiers. Le soir, les singes hurleurs font la compétition aux coqs pour nous réveiller la nuit. Côté cuisine, poissons du rio Tapajos dont le piranha. Au programme, visite de la communauté, visite d’une fabrique de Latex dans la communauté voisine de « Maguary », balade dans la forêt primaire parmi les arbres énormes avec notre guide qui nous explique les utilisations de toutes les plantes (une vrai pharmacie), recherche de crocodiles, baignade dans « l’igarapé » (ruisseau aux eaux bien fraîches). On a tellement apprécié qu’on est resté un jour de plus.

P1110002

P1110107

P1110061

<<<< voir l’album n°­63.

11 novembre 2011

Monte Alegre - 31octobre au 1er novembre

On a fait escale ici pour visiter des peintures rupestres datant d’il y a 11200 ans.

Alors que partout dans la ville on affiche fièrement des images de ces peintures, il a été très difficile de trouver des infos sur comment visiter le site ! Le référent en la matière, Nelsi Sadek, recommandé par tous les guides touristiques nous propose une visite intéressante mais trop chère, 400 R$ pour une journée à 2 (=170 €).

Après une matinée à courir entre la mairie et les différents  services municipaux qui se renvoient la balle, on est sur le point d’abandonner. Dernière tentative avec un moto taxi qui nous amène chez un cordonnier ? et là, rencontre avec Ilivaldo, dit « Castro », le seul autre guide de la ville et avec qui on organise une visite, certes moins complète, mais intéressante et plus abordable.

On organise 2 motos et nous partons le lendemain matin de bonheur pour éviter la chaleur. Le soleil tape fort dans cette région on nous sommes très près de l’Equateur. On est surpris en rentrant dans l’intérieur des terres de voir du relief et surtout de trouver une végétation type « cerrado » et non pas de forêt amazonienne comme on le croyait. Arrivés à la Serra da Lua, on fera une balade au cours de laquelle Castro et Kzebre (notre moto taxi) nous racontent les mystères de ces peintures rupestres.

P1100785

Les peintures se présentent en couleurs ocres, rouges et jaunes, et sont très bien conservés quand on voit qu’elle sont dessinées sur des parois de falaises exposées aux intempéries. Les dessins ne ressemblent à aucune autre peinture préhistoriques que nous ayons vues : comme dessinés par des enfants, des formes de bonhommes, des soleils, des lunes, des figures d’hommes… et on se demande si c’est vrai qu’elles sont si vieilles ?! Le débat en tous les cas a été ouvert il y a 15 ans lorsqu’une archéologue a datée l’époque de celles-ci à plus de 11 200 ans ce qui bouleverse la théorie comme quoi les 1ers hommes seraient arrivés sur le continent américain par le Nord (détroit de Béring)! Dommage, que les recherches ont été abandonnées…

P1100741

<<<< voir l’album n°­64.

Publicité
11 novembre 2011

Remontée Amazone Belém / Monte Alegre - 28 au 31 octobre

Dans la queue d’embarquement pour notre bateau pour Santarém on rencontre Veerle et Karen, 2 sœurs belges qui vont à Santarém, ainsi que JP et Fred, 2 marins échoués au Brésil au cours de leur tour du monde à la voile. Le départ du bateau est retardé par le chargement de tonnes de tomates vertes à destination de Manaus, résultat comme on est montés en avance pour réserver nos emplacements de hamacs, on poiraute 6 heures dans le port ! Ce n’est pas grave, on tape la discute avec nos nouveaux compagnons et on fait connaissance de nos voisins de hamac. On est content d’avoir pris la salle climatisée pour le voyage car les après-midi sont bien chaudes et le soir il fait bon.  Le bateau est confortable. A bord, les gens passent leur temps à dormir et un repas copieux est proposé à 10 réais.

hamac manue 

hamac david

On se rend compte que l’Amazone est immense on ne voit pas souvent l’autre rive on aperçoit seulement la forêt. L’eau est marron chocolat, la jungle est dense les arbres très grands et quelques communautés vivent au bord du fleuve. Le soir, les éclairs apparaissent au lointain de tous les côtés mais la pluie ne tombera pas souvent.

fleuve amazone

 

<<<< voir l’album n°65.

28 octobre 2011

Belém – 26 au 28 octobre 2011

De passage dans la capitale du Pará, Belém, surtout pour prendre le bateau qui remontera l’Amazone et nous permettra de visiter Monte Alegre, puis Santarém. On craignait de trouver une grosse ville polluée et bruyante.. et c’est le cas ! Mais aussi des bonnes surprises, comme notre première rencontre avec l’Amazone, depuis les quais du centre-ville. En fait, il s’agit que d’un bras du fleuve, et déjà on ne voit pas l’autre berge ! On trouve aussi des allées ombragées de grands manguiers (les mangues tombent de temps en temps dans la rue) où on est content d’échapper au soleil brûlant (sinon on se réfugie dans les magasins climatisés) ; un port fluvial, où comme dans les ports maritimes, se vendent les poissons sur le quai, entre les vautours (qui remplacent les mouettes) qui se battent pour les restes dans une puanteur qui est accentuée par tous les déchets d’humains et les eaux d’égouts… bon appétit. Côté histoire, on a visité le vieux fort, construit par les portugais pour défendre l’entrée du fleuve, et des vieilles maisons portugaises le long des docks.

P1100476

 P1100484 

P1100488

Sinon, la préparation des 3 jours / 2 nuits sur le bateau nous a pris pas mal de temps entre acheter le billet et faire des provisions. Pour le billet, il y a un bateau qui part chaque jour sauf le week end et le jeudi. Les compagnies se jettent sur les passants et les touristes pour leur vendre des billets. Plusieurs forfaits,  de la cabine avec douche privée jusqu’à l’emplacement pour hamac sur le pont. Les prix sont variables et très négociables, la preuve notre billet, hamac en salle avec climatisation de Belém à Monte Alegre, affiche prix « officiel »  150 R$ et on l’a eu à 85R$ ! Ceci ne comprend pas les repas, qu’on peut acheter sur le bateau, et le hamac + cordes qu’il faut amener soi-même.

P1100480   

P1100483

Nous voici au marché pour acheter les hamacs et quelques fruits, saucisson, pain, noix,pour égayer le riz haricot qu’on aura à bord. Sans compter notre joker, la liqueur de pomme liane, achetée à Alcântara, et nos cacahuètes pour l’apéro. Côté activités, on a prévu journaux + livre culturel pour David et Picsou et Mangas pour Manue (en portugais).

Celle regret, celui de ne pas être allé visiter l’île de Marajo, à 3h de bateau. 

28 octobre 2011

São Luis – 21 au 25 Octobre 2011

Rester quelques jours à São Luis nous a permis de découvrir la vieille ville construite principalement par les Portugais du 17ème Siècle, et aujourd’hui partiellement restaurée.

On a déambulé dans les rues du vieux centre, profité des spectacles, de la musique surtout du Reggae. Du fait de la chaleur, on marche à l’ombre, et la sieste est une bonne idée vers 14h. La ville et la région du Maranhão ont un fort passé lié à l’esclavage, et plusieurs musées présentent des expos sur ce thème. Un en particulier faisait un parallèle entre les religions « Voodoo » des africains du Bénin, et les religions développées par les esclaves arrivés au Brésil. Un autre présentait toutes les fêtes qui existent dans la région et même si on n’a pas eu la chance d’en voir se dérouler quand on y était, on comprend que c’est une part très importante de la vie des gens d’ici. Comme si toutes ces fêtes et carnavals avaient été créés pour faire oublier la douleur de l’esclavage ?

On a visité à proximité Raposa, un petit village de pêcheurs qui vivent dans la mangrove dans des maisons sur pilotis,  aussi connu pour les tisseuses de coton qui font un travail très méticuleux.

Une visite qu’on a bcp aimé est Alcântara, à 1h30 de traversée en catamaran de l’autre côté de la baie. La visite des principaux points de cet autre village historique inclus un petit musée installé dans une ancienne maison coloniale, l’église très dorée, et les ruines des palais des barons de la canne à sucre et du coton. L’un d’entre eux s’appelle le « Palais Noir » ironiquement car c’est là qu’étaient vendus les esclaves. Certainement un endroit où on aimerait prendre plus de temps  pour se fondre dans l’ambiance, la prochaine fois ? Au retour, le moteur du catamaran a lâché puis une des voiles s’est déchirée et on a dû être transféré en pleine mer sur un autre bateau !

 

<<< voir album photo n°66.

23 octobre 2011

Lençóis Maranhenses - 17 au 21/10/11

Pour voyager ici, il faut compter sur : 1 départ de bus par jour, route en sable cahoteuse, pannes de bus et toyota. En bref pour aller de Parnaiba à Atins, on a fait :

Parnaíba-Tutóia en bus en retard et en panne, le lendemain tutóia-Paulino Neves en toyota sur asphalte, Paulino Neves- Barreirinhas en toyota tape cul et 3 pannes dans le sable, le lendemain Barreirinhas –Atins en toyota toujours dans le sable tape cul mais sans panne et retour Atins- Barreirinhas en bateau tototo arriver c’est pas trop tôt.

Le parc national des « Lençois Maranhenses » est une énorme étendue de dunes de sable avec au milieu des lacs d’eau douce qui se forment à la saison des pluies. Le parc se termine à l’ouest dans la mer atlantique. On a choisi de le visiter à pied et à cheval depuis le petit village d’« Atins ». Même si on est arrivé à la période sèche, on a pu faire une balade jusqu’au « lagoa verde » entourée des dunes où on s’est baigné qui permet de se rafraîchir après 3h de marche dans le désert.

Regarder les photos dans l’album n°67 c’est trop beau quand même.

En ce moment on est à São Luis.

23 octobre 2011

Parnaíba - 13 au 16/10/11

On voulait voir le Delta du Parnaíba, composé d’îles, de mangrove, de dunes et nombreux animaux. Ce n’était pas chose simple. Il ne se propose pas bcp d’alternatives pour le visiter (à petit budget) et on a dû se rabattre sur un gros bateau de 62 personnes. Petite déception pour David qui n’a pas pu le découvrir en tant qu’environnementaliste !

Cependant, c’était une bonne expérience car on a participé à une balade du samedi typiquement comme les aiment les touristes brésiliens : on embarque à 9h et on remonte le fleuve Parnaíba jusqu’à l’embouchure, passage dans la mangrove, la rivière longe ensuite les dunes. Ambiance sur le bateau : bières gelées, MPB (musica popular brasileira) à fond, tours de boue tractée, 2 arrêts baignade suivis de déjeuners copieux à 10h, 13h, et à 15h la « caranguejade » : orgie de crabes de mangrove à volonté chacun avec son marteau et sa planche. Comme a dit notre voisin de table après le 2ème repas : « agora, minha unica preocupacão são os caranguejos !» (maintenant, mon unique préoccupation sont les crabes !). Malgré tout le barulho (bruit) de notre disco flottant on a quand même vu 1 singe (qui doit être sourd).

Sinon à Parnaíba, pas grand-chose à part la pizza californienne : jambon, fromage, tomate, ananas, mangue, raisins secs, le 1er soir et la « torta de caranguejos » (soufflé de chair de crabe) dégustée le 2ème soir au bruit d’un concours de sono de voiture jouant du forró.

Le coin historique est le « Porto das barcas », l’ancien port et entrepôts qui servaient à l’export de coton et canne à sucre à la belle époque et avant que la rivière ne s’ensable. Aujourd’hui s’est restauré en agences de tourisme et restos bars.

A Parnaíba la France bat le Pays de Galles en demi-finale !

<<<< voir l’album n°68.

Publicité
1 2 3 4 5 > >>
blog de David et Emmanuelle
Publicité
Publicité